Nouvelles frontières pour les comités--Utilisation de la technologie de vidéoconférence.

AuthorGotfried, Richard
PositionTable ronde

Lorsque la pandémie de COVID-19 a commencé, de nombreux milieux de travail ont fermé. Certains comités parlementaires n'ont pas interrompu leurs travaux ou n'ont pas pu le faire. Avec les mesures de distanciation physique, des comités ont choisi d'utiliser des plateformes de vidéoconférence pour poursuivre leurs activités. Dans le cadre de cette table ronde, des parlementaires et des greffiers de comités expliquent comment le système a fonctionné, les écueils qu'ils ont rencontrés et l'incidence potentielle de la technologie sur l'avenir de leur travail.

RFC : Aviez-vous déjà utilisé une plateforme de vidéoconférence virtuelle avant d'en utiliser une pour les délibérations ou les travaux de comité, avant les mesures spéciales liées à la COVID-19? Dans l'affirmative, à quelle fréquence?

Shannon Phillips : Vous voulez dire << à l'époque >>? (Rires)

Richard Gotfried : Avant la COVID, j'imagine. (Rires)

SP : Je dois m'en remettre à Aaron, mais je ne me souviens pas avoir utilisé ce type de plateforme par le passé pour les travaux des comités. Je me rappelle avoir mentionné l'idée d'utiliser la vidéoconférence et qu'on m'ait répondu que le personnel tentait de déterminer comment cela pourrait fonctionner. Nous avons déjà utilisé l'option de la conférence téléphonique par le passé, mais nous avons souvent utilisé la vidéoconférence au cours des dernières années pour certaines de nos réunions de cabinet. Nous savions toutefois que nous allions devoir jongler avec divers éléments du hansard et déterminer comment le rendre public. C'est une chose de l'utiliser pour une réunion, c'en est une autre de l'utiliser pour les délibérations de l'Assemblée législative.

Aaron Roth : Des comités de l'Assemblée législative avaient déjà pris des mesures pour permettre à un présentateur de comparaître par vidéoconférence, mais ce n'était rien de comparable à maintenant. Les députés n'avaient jamais assisté aux réunions par vidéoconférence auparavant. Les conférences téléphoniques étaient toutefois utilisées depuis un certain temps. Je crois que cela remontait aux années 1980 ou 1990, lorsque la Legislative Assembly Act a commencé à autoriser les conférences téléphoniques pour les comités s'il y avait consentement unanime. Des comités utilisaient l'option de la téléconférence, mais c'était la première fois que la vidéoconférence était utilisée.

RG : Aaron, nous avions la capacité de l'utiliser auparavant, n'est-ce pas? C'est plutôt parce que nous n'avions pas encore décidé de passer à l'action. Nous l'avions utilisé pour des présentations, mais c'était la première fois que nous l'utilisions pour procéder à des votes ayant une incidence sur les comptes publics.

AR : Tous les comités, au début de chaque session, décident s'ils souhaitent utiliser l'option de téléconférence ou non. C'était la première fois que la vidéoconférence était une option qu'il fallait également autoriser.

Valerie Quioc Lim : En Ontario, les témoins étaient auparavant autorisés à comparaître par téléconférence ou vidéoconférence, tandis que les députés étaient tenus de participer en personne. C'était la première fois que les députés pouvaient participer à des comités à distance.

Le 12 mai 2020, la Chambre a adopté une motion permettant aux comités d'utiliser des moyens de communication électroniques lorsqu'ils se réunissent selon les directives suivantes : le moyen de communication électronique est approuvé par le président ; la réunion se tient dans le bâtiment législatif et le président ou le président par intérim et le greffier doivent être présents physiquement ; les autres députés participant à distance dont l'identité et le lieu en Ontario ont été vérifiés par le président, sont réputés présents et font partie du quorum ; et le président veille à ce que le règlement et les pratiques des comités soient respectés dans toute la mesure du possible, en apportant des ajustements si nécessaire pour faciliter l'éloignement physique et la participation électronique des députés et du personnel.

Laura Mae Lindo : J'ai été appelée à utiliser la vidéoconférence et d'autres technologies intéressantes semblables avant d'être élue. J'enseignais l'intégration de la technologie dans un programme de formation des enseignants. Lorsque les établissements d'enseignement postsecondaire ont commencé à promouvoir un plus grand nombre de cours en ligne, j'ai utilisé des plateformes semblables pour enseigner la matière de ces cours. Certains cours étaient mixtes, d'autres ne l'étaient pas. Je possédais donc un peu d'expérience, mais pas en ce qui concerne les délibérations. Je crois que ce qui était difficile, c'étaient les attentes différentes à l'égard du travail effectué en milieu de travail et en classe. Mais au moins, cela m'a donné une base sur laquelle m'appuyer. Je crois que cela peut avoir fait peur à certains de mes collègues.

RPC : Veuillez décrire comment s'est déroulée votre première utilisation de la technologie à des fins parlementaires. Y...

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