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Conférence de l'APC

Une semaine durant, des dizaines de parlementaires provenant des quatre coins du pays ainsi que d'autres délégués et observateurs se sont réunis à Halifax à l'occasion de la conférence régionale canadienne annuelle de l'Association parlementaire du Commonwealth. Les participants se sont réjouis de la chaleureuse hospitalité des Maritimes et de T importance des sujets de discussion.

Réunion des FPC

Laura Ross, députée de la Saskatchewan, a présenté son rapport annuel à titre de présidente. Celui-ci rend compte d'une année bien remplie, durant laquelle Mme Ross a participé à de nombreuses rencontres, conférences et discussions afin de faire connaître les objectifs des FPC. La députée a notamment fait partie des 200 participantes à une école de formation électorale en Nouvelle-Ecosse du 25 au 27 mai derniers; elle a affirmé que cette école de formation électorale avait réuni une mosaïque exceptionnelle de femmes de tous âges et de tous milieux. Elle a également fait mention du dépliant des FPC intitulé Elle, comme candidate (vous pouvez d'ailleurs lire l'entrevue qui nous a été accordée dans la présente édition) ainsi que du succès qu'a obtenu le programme de sensibilisation à Edmonton l'an dernier.

Dans le cadre d'une séance portant sur les six principales caractéristiques du leadership inclusif, Terri Cooper, chef de l'inclusion pour la filiale américaine de Deloitte, et Cathy Warner, chef de marchés pour Deloitte en Saskatchewan, ont présenté les six piliers de l'inclusion : engagement, courage, curiosité, intelligence culturelle, collaboration et conscience. Ceux-ci sont tous interreliés et interdépendants.

Selon les conférencières, l'engagement personnel envers l'inclusion doit être intrinsèque à tous les aspects de la vie d'une personne. Afin d'étayer leurs propos, elles ont demandé aux gens dans la salle quelle serait leur réaction si quelqu'un coupait la parole à une femme. Dénonceraient-ils le geste? >, ont-elles ajouté.

Les conférencières ont également abordé la question du courage et présenté une étude selon laquelle 99 % des gens croient être de bons alliés, alors qu'en réalité seulement 25 % oseront dénoncer les comportements discriminatoires et y réagir.

Tout le monde est à la fois conscient et inconscient de ses préjugés. Quiconque le reconnaît et y réfléchit saura mieux empêcher ses préjugés de porter atteinte à l'inclusion.

L'inclusion, c'est aussi manifester de la curiosité envers une personne dans son individualité. Les conférencières ont ainsi demandé aux gens du public de se poser ces questions entre eux : >

Mmes Cooper et Warner ont ajouté que le développement d'une intelligence culturelle est essentiel à l'inclusion. Il existe de nombreuses différences culturelles entre nous, et ce, même si nous parlons tous la même langue. Elles ont invité les participantes à accueillir leurs différences et à leur permettre de s'épanouir afin que tous puissent en tirer profit.

Finalement, elles ont affirmé que la collaboration, et non la simple représentation, doit être au coeur d'un environnement inclusif. >, ont-elles déclaré. À la fin de la présentation, les participantes ont été séparées en six groupes afin de prendre part à un atelier. Chaque groupe avait pour objectif de se concentrer sur l'une des caractéristiques et de formuler des suggestions pour aider les futures dirigeantes.

Des femmes oeuvrant dans différents domaines se sont également réunies pour assister à une séance portant sur les pratiques d'embauche et le milieu de travail inclusifs. La séance a été animée par Mary Bluechardt, présidente et vice-rectrice de l'Université Mount Saint Vincent, Bethany Moffatt, viceprésidente et chef des services bancaires commerciaux de la Région atlantique de la Banque de Nouvelle-Écosse, Tanya Priske, directrice générale du Centre for Women in Business, Jill Provoe, conseillère principale de l'équité en matière d'éducation pour le Collège communautaire de la Nouvelle-Écosse, Sarah Reddington, professeure adjointe des études sur l'enfance et la jeunesse et présidente du Comité de la fierté de l'Université Mount Saint Vincent, et Diana Whalen, ancienne vice-première ministre, ancienne ministre de la Justice et procureure générale de la Nouvelle-Écosse. Toutes ces femmes sont unanimes : l'inclusion n'est pas une fin en soi, mais plutôt l'apprentissage d'une vie. Elles ont souligné le fait que différentes institutions ont élaboré des stratégies afin de promouvoir l'inclusion, même si les avancées peuvent s'avérer inégales et lentes. Et l'un des moyens pouvant soutenir les femmes dans cette aventure, c'est d'entamer un dialogue sur le changement.

Une dernière séance intitulée Ready-Set-Action: Next Practices in Inclusion portant sur les pratiques d'avenir en matière d'inclusion a été animée par Tova Sherman, présidente de l'organisme reachAbility. Mme Sherman a grandi au sein d'une famille de cinq enfants, tous atteints d'une forme de déficience : personne n'était ostracisé dans sa famille. Elle raconte cependant qu'elle a vécu des difficultés à l'école, puis sur le marché du travail. Elle a donc fondé son propre organisme pour soutenir l'emploi durable. L'organisme reachAbility a pour but de trouver la bonne correspondance entre employés et employeurs pour diminuer le roulement. Le but : offrir de nombreux services à un petit nombre plutôt que de disperser les ressources.

Mme Sherman a affirmé que pour aller de l'avant en matière d'inclusion, elle se tourne vers les pratiques d'avenir plutôt que les meilleures pratiques. Selon elle, il existe cinq étapes fondamentales d'un point de vue de gestion afin de créer une culture organisationnelle inclusive. 1. Préparer le leadership : tous les niveaux de gestion doivent adhérer au principe que l'inclusion est à l'avantage de tous (le client, l'employeur et la communauté). 2. Préparer l'environnement de travail sur le plan concret bien sûr, mais aussi en amenant les gens à modifier leur attitude. 3. Curiosité--une personne est d'abord et avant tout une personne; ne définissez pas autrui en fonction de son incapacité. 4. Education et osmose--travailler avec une personne handicapée démystifie sa réalité. 5. Dignité--plutôt que de vous demander ce que vous aimeriez vivre dans telle ou telle situation, faites le bon choix et demandez à la personne concernée ce qu'elle veut vraiment.

Conférence de l'APC

Le 16 juillet, la députée Lisa Roberts, maître de cérémonie, a accueilli les participants à la première séance de la conférence. Après la cérémonie de purification dirigée par l'aînée Marlene Companion, les participants ont assisté au spectacle d'ouverture des MacInnis Highland Dancers. Le Président de l'Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse, Kevin Murphy, a également prononcé un discours de bienvenue.

Première séance : Enfants pris en charge

Dirigée par Myrna Driedger, Présidente de l'Assemblée législative du Manitoba, la première séance a été animée par R.J. Simpson, député des Territoires du Nord-Ouest, Lisa Dempster, députée de TerreNeuveetLabrador ainsi que la sénatrice Marilou McPhedran. Ils ont parlé des défis que pose la protection des enfants pris en charge et de l'histoire troublante des familles déchirées et du colonialisme qui expliquent la grande surreprésentation des familles autochtones dans le système.

Selon M. Simpson, on ne semble s'intéresser au problème qu'en période d'audit du gouvernement ou...

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