Ile-du-Prince-Edouard.

AuthorJohnston, Marian
PositionRafforts l

À la fin de novembre 2005, la province a tenu un plébiscite sur une forme de représentation proportionnelle mixte. Les électeurs ont eu à répondre à la question << L'Île-du-Prince-Édouard devrait-elle adopter le système de représentation proportionnelle mixte tel que présenté par la Commission sur le future de l'Île-du-Prince-Édouard? >> Au total, 20 515 personnes (soit 63,58 % des électeurs) ont répondu à la question par la négative; seulement 11 650 électeurs (36,42 %) se sont prononcés en faveur de l'abolition du système majoritaire uninominal.

Comme il n'y a pas eu de recensement des électeurs et qu'aucune liste officielle n'a été dressée, il n'existe pas de chiffres officiels sur la participation électorale au plébiscite. Il est toutefois possible d'en faire un calcul approximatif à partir du chiffre de 97 180 électeurs admissibles à voter à l'élection provinciale générale de 2003, ce qui donne un taux de participation plutôt faible, soit environ 33 %. En comparaison, à cette dernière élection générale, 83,27 % des électeurs admissibles avaient voté, et au plébiscite de 1988 sur un lien fixe avec le Nouveau-Brunswick, 65 % des habitants de l'Île avaient voté.

Dans une entrevue de fin d'année avec un journal de Charlottetown, le premier ministre Pat Binns a indiqué que le processus de réforme électorale pourrait se poursuivre après la prochaine élection provinciale. Il a signalé que la population avait besoin de temps pour réfléchir aux résultats du plébiscite du 28 novembre et au mode de scrutin le plus approprié pour la province.

Le vérificateur général sur la sellette

Le président du Comité permanent des comptes publics, Ron MacKinley (North River-Rice Point), s'est porté à la défense du vérificateur général de la province en février 2006. Il était reproché à Colin Younker d'avoir remis une copie d'une note du conseil exécutif, datée de juillet 2003 et concernant Polar Foods International Inc., au Comité permanent des comptes publics à la demande du Comité. Le chef de cabinet du premier ministre avait exprimé des réserves dans les médias au sujet de la conduite du vérificateur général. M. MacKinley, sentant la nécessité d'intervenir, a déclaré que si le Comité jugeait que le vérificateur général était en possession d'un document -- qu'il s'agisse d'un document du conseil exécutif ou d'un autre document reçu dans l'exercice de ses fonctions officielles aux termes de l'Audit Act -- et que le Comité lui ordonnait de produire le...

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