Ontario.

AuthorKoch, Katch
PositionRapports l

La 1re session de la 39e législature a repris le 16 février 2010, avant d'être prorogée le 4 mars. Amorcée le 28 novembre 2007, cette session a donc duré 828 jours, ce qui en fait la plus longue de l'histoire de l'Ontario. Le lieutenant gouverneur, David C. Onley, a ouvert la 2e session de la législature avec la lecture du discours du Trône à l'Assemblée législative le 8 mars 2010.

Avant la prorogation, l'Assemblée a fait ses adieux à certains visages familiers et elle en a accueilli de nouveaux à la suite d'élections partielles. Robert Runciman a ainsi été nommé au Sénat du Canada par le premier ministre, après avoir représenté la population de Leeds-Grenville pendant près de 30 ans, et Jim Watson, le député d'Ottawa Ouest-Nepean, a quant à lui démissionné pour se porter candidat à la mairie d'Ottawa. Les électeurs de ces deux circonscriptions ont donc été appelés aux urnes le 4 mars 2010. Lors de ces élections partielles, Steve Clark a remporté la victoire dans la circonscription de Leeds-Grenville, et Bob Chiarelli a été élu dans celle d'Ottawa Ouest-Nepean. Il s'agit d'un retour à l'Assemblée législative de l'Ontario pour M. Chiarelli, qui a en effet représenté la population d'Ottawa Ouest de 1987 à 1997. De plus, Glen Murray, qui a été maire de la Ville de Winnipeg de 1998 à 2004, a été élu lors de l'élection partielle du 4 février 2010. Il représente maintenant la circonscription de Toronto Centre, occupant le siège laissé vacant par George Smitherman en novembre 2009.

Toujours avant la prorogation, certaines affaires demeurant au Feuilleton et Feuilleton des avis ont été reportées de la première à la deuxième session, à la même étape oø elles se trouvaient devant la Chambre et ses comités.

Le 19 avril 2010, le Président a rendu une décision devant la Chambre à propos d'une disposition de la Loi de 2006 sur l'intégration du système de santé local qui exigeait qu'un comité législatif entreprenne son examen dans un délai donné. La Loi prévoyait en effet qu'un comité de l'Assemblée législative entreprenne son examen au plus tard quatre ans après qu'elle a reçu la sanction royale, ce qui menait au 28 mars 2010. Selon les partis de l'opposition, le gouvernement était coupable d'outrage à l'Assemblée pour ne pas avoir respecté cette disposition de la Loi puisqu'on avait dépassé la date limite pour prendre les mesures nécessaires afin de permettre à un comité législatif d'entreprendre l'examen pertinent. Le gouvernement a alors répondu que...

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