Ontario.

AuthorStokes, Anne

Des élections générales ont eu lieu en Ontario le 2 octobre 2003 et ont engendré un changement de gouvernement après deux mandats majoritaires consécutifs du Parti progressiste-conservateur. Avant les élections, les conservateurs détenaient 56 sièges, les libéraux. 36, et les nén-démocrates, 9, et il y avait un indépendant et un siège vacant. Après le scrutin, le Parti libéral détenait 72 sièges, soit une majorité, le Parti progressiste-conservateur, 24, et le NPD, 7.

Selon le Règlement de l'Assemblée législative, les sept sièges n'accordaient pas le statut de parti officiel au NPD, cc qui se répercutait sur sa participation aux débats et à la période des questions à la Chambre, à son statut au sein des comités et au budget qui lui est accordé par l'Assemblée. Les sept députés étant considérés comme indépendants, il leur était même difficile d'être reconnus sous la bannière du Nouveau Parti démocratique à la Chambre. Une entente est intervenue en décembre 2003 concernant leur participation aux débats et aux comités ainsi que leur financement, même en l'absence du statut de parti.

Eu raison du triste décès de Domenie Agostino, député libéral de longue date dans Hamilton-Est, une élection partielle a eu lieu le 13 mai 2004. Andrea Horwath, du Nouveau Parti démocratique, a été élue. Cette victoire a donné au NPD un nombre de sièges suffisant pour retrouver le statut de parti officiel. La répartition actuelle des sièges à la Chambre est donc de 71 pour les libéraux, 24 pour les conservateurs et huit pour le NPD.

À la suite des élections générales d'octobre 2003, la 38e législature a été convoquée le 19 novembre 2003. La première question à l'ordre du jour a été l'élection du président : Alvin Curling, député de Scarborough-Rouge River, a été élu dans les règles. M. Curling est membre du Parti libéral et a déjà siégé au cabinet dans le gouvernement Peterson dans les années 80.

Durant la campagne, les conservateurs avaient promis d'équilibrer le budget et de continuer de mettre l'accent sur la responsabilité financière et la baisse des impôts. Les libéraux ont, pour leur part, fait campagne sur une augmentation des dépenses de programme sans hausse des impôts. Pendant la campagne, Daiton McGuinty avait signé publiquement un engagement envers la Fédération canadienne des contribuables de ne pas hausser les impôts.

Lorsque les libéraux sont entrés en fonction, ils ont demandé à l'ex-vérificateur de la province d'examiner les finances de la province et de donner son opinion à ce sujet. L' opinion présentée par l'ex-vérificateur faisait état d'un déficit budgétaire anticipé de 5,6 milliards de dollars.

Le discours du Trône du 20 novembre 2003 a annoncé un programme ambitieux pour améliorer les soins de santé, l'éducation et les collectivités, avec la réserve que le déficit budgétaire prévu reporterait ou modifierait certains plans. On demanderait à...

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