La democratie au XXIe siecle : responsabilite et prosperite.

AuthorWilliams, John G.
PositionCollaboration sp

Le monde développé a beau verser en aide aux pays sous-développés près de 60 milliards de dollars américains par an, la pauvreté et le désespoir que cette aide est censée soulager semblent perdurer. Les slogans continuent -- >, >, etc.--, mais les progrès réels et durables sont difficiles à discerner. Pourquoi tout cet argent semble-t-il tomber dans un puits sans fond? Et vers qui pouvons-nous nous tourner pour augmenter l'efficacité de notre aide?

Peut-être faudrait-il nous regarder nous-mêmes et nous demander ce qui apporte au monde développé la prospérité qui semble faire défaut ailleurs.

Un principe, qu'on peut résumer par un seul mot, est largement présent dans le monde développé, mais est souvent peu présent ou absent ailleurs. C'est la responsabilité, l'idée simple que nous devons répondre de nos faits et gestes. Nous devons respecter les règles ou accepter d'en payer le prix lorsque nous les violons.

La responsabilité peut se définir comme >. Dans le monde développé, la responsabilité fait partie de la vie quotidienne. Notre rendement au travail doit être satisfaisant pour que nous conservions notre emploi. Nous devons payer nos factures à temps si nous voulons jouir d'une bonne cote de crédit. Nous devons respecter les feux de circulation et les limites de vitesse pour éviter les contraventions et les points d'inaptitude. Dans chaque cas, lorsque nous violons les règles, il y a réaction de la part de quelqu'un qui échappe à notre contrôle, mais qui a la capacité de nous juger et de nous infliger une pénalité. Ce ne sont là que quelques exemples de l'écheveau de responsabilités que nous avons développé pour nous donner une société prospère fondée sur l'éthique

La responsabilité est omniprésente. Dans le secteur privé, ce sont la concurrence et la réglementation par l'État qui la garantissent. Si la concurrence échappe au contrôle du gestionnaire d'entreprise, on peut affirmer qu'il n'en est pas toujours de même de la réglementation de l'État. Quand une entreprise peut influencer la réglementation de l'État de manière à en retirer un avantage particulier, comme dans le cas des appels d'offres rédigés de façon à se conformer aux caractéristiques du produit d'une compagnie, cette réglementation n'est plus alors une force échappant au contrôle de l'entreprise.

Pour le gouvernement, il n'y a toutefois pas de concurrence et sa réglementation n'échappe évidemment pas à son contrôle. Comment assurer alors sa responsabilité? Dans une...

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